Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les Koupot Holim sont loin de couvrir tous nos besoins en matière de santé
Muriel Bitton écrit régulièrement sur ce sujet afin d’attirer l’attention du public francophone sur les conséquences d’une absence de couverture. Et n’allez pas croire que cela ne concerne que des cas exceptionnels car en réalité, nous sommes tous concernés.
Pourquoi avoir fait de l’assurance santé privée un véritable cheval de bataille ?
Tout d’abord, les francophones se concentrent sur les assurances habitation, véhicule ou mutuelles, mais n’ont pas le réflexe nécessaire pour le système de santé privé, très répandu en Israël.
Ils pensent que les modules proposés par les Koupoth ‘Holim (Mouchlam et Platinium pour la Clalith, Zahav et Chéli pour Maccabi, Adif et Si pour Méou’hédet ou encore Kessef et Zahav pour Léoumit) offrent une couverture optimale, alors qu’il n’en est rien.
La médecine publique israélienne est satisfaisante, mais ses moyens sont limités. C’est pourquoi sur les 9 millions d’habitants du pays, 4,5 ont une assurance santé privée.
En France, il n’existe pas de véritable circuit de santé privé. Les cliniques françaises ont de bons chirurgiens, mais leur équipement est généralement moins performant que celui des hôpitaux publics. En Israël, c’est souvent le contraire. Les élites médicales exercent essentiellement dans le privé, grâce aux équipements de pointe dont disposent les établissements privés.
L’importance d’une couverture supplémentaire
Une majorité des olim de France pense que cette couverture n’est nécessaire qu’en cas de maladie grave. C’est faux ! Le système de santé privé israélien accompagne les assurés tout au long de leur vie. Par exemple, lorsqu’une femme veut consulter le meilleur spécialiste de la fertilité, elle doit payer de sa poche. Le choix des spécialistes que les Koupoth ‘Holim proposent est limité.
Si une intervention est nécessaire, ce sont souvent des débutants qui les pratiquent dans le public, avec des cicatrices plus importantes. Quand il s’agit de santé, qui ne préfère pas être entre les mains d’un praticien expérimenté ?
Il est particulièrement important de pouvoir élargir les possibilités pour ne pas se retrouver le dos au mur face au choix d’un spécialiste ou des délais d’intervention.
Cas concrets de patients confrontés aux limites du système de santé public
Après les fêtes de Pessa’h, plusieurs assurés ont contacté Muriel Bitton. Un homme de 29 ans souffrait d’une hernie inguinale suite à des charges lourdes. À la Koupath ‘Holim, on lui a dit que son cas n’était pas urgent et qu’il pouvait attendre des semaines pour une opération. Grâce à son assurance santé privée, il a pu être opéré en cinq jours au Centre médical d’Hertzliya.
Un homme de 33 ans souffrait constamment du genou depuis une chute en moto. La Koupath ‘Holim a refusé une IRM et autorisé seulement un scanner. Après Pessa’h, il a fait une IRM en privé et a été opéré en moins d’une semaine.
Un autre assuré souffrait de douleurs dans le bas du dos. Son généraliste lui a dit de prendre rendez-vous chez un orthopédiste, mais il n’y avait pas de place avant un mois et demi. Il a contacté Muriel Bitton et a été envoyé en urgence à l’hôpital Assouta de Tel Aviv. Une IRM a révélé une tumeur et il a été opéré dans la semaine.
Encouragement à souscrire une assurance santé privée
Il est impératif de souscrire une assurance santé privée, surtout pour les enfants. Que fait-on lorsque l’enfant a besoin d’un traitement non pris en charge par le Ministère de la Santé ? Les appels aux dons sont souvent nécessaires pour financer des traitements vitaux. Les enfants sont particulièrement actifs et susceptibles de se blesser. Pourquoi un enfant devrait-il attendre des semaines pour une opération des amygdales ?
Coûts et couverture de l’assurance santé privée
Les coûts de l’assurance santé privée sont abordables. Chez Muriel Bitton, ils pratiquent des réductions importantes. Le coût dépend de l’âge et du niveau de couverture choisi. Pour un enfant, la couverture maximale coûte environ 50 shekels par mois jusqu’à l’âge de 20 ans. Ensuite, les tarifs augmentent progressivement et se bloquent à 70 ans.
Certaines conditions ne peuvent pas être couvertes. Par exemple, une personne souffrant de diabète ne peut pas assurer ce problème, mais elle peut être assurée pour le reste, y compris les complications liées au diabète.
Il est crucial de comprendre l’importance d’une assurance santé privée. Beaucoup ne lésinent pas sur l’assurance de leur véhicule ou habitation, mais ne comprennent pas toujours le danger auquel ils s’exposent sans une assurance santé adéquate.
Pour tout renseignement complémentaire, merci de me contacter directement au 054 307 0916 ou en remplissant le formulaire ci-dessous.