Pourquoi ?
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la majorité des médecins en Israël souscrivent une assurance santé privée alors qu’ils sont aux premières loges ? Ou pourquoi les Koupot ‘Holim prennent en charge la cotisation mensuelle d’une assurance santé privée pour leurs salariés ?
Les médecins et leur hiérarchie connaissent les limites du système de santé publique et se prémunissent pour obtenir une couverture médicale optimale en cas de problème.
Un système qui manque de moyens
Le système de santé public en Israël est correct, mais il souffre du manque de moyens, comme dans tous les pays occidentaux.
Les hôpitaux publics accueillent toute la population, ce qui engendre des frais de fonctionnement énormes. Cela leur laisse peu de marge pour s’équiper de matériel de dernière génération, comme le robot DA VINCI. Cet équipement permet aux chirurgiens d’effectuer des opérations complexes avec de petites incisions, réduisant ainsi les risques infectieux postopératoires.
Les hôpitaux privés, en revanche, possèdent ce type d’équipement. Leur valeur ajoutée réside dans les technologies de pointe qu’ils offrent à leurs patients et à leurs chirurgiens renommés.
L’allongement de l’espérance de vie alourdit aussi les budgets des hôpitaux publics. Bien que cela soit un progrès majeur, les dépenses de santé augmentent considérablement. La surpopulation des services de chirurgie, notamment par des personnes âgées, en est une conséquence directe.
Il est triste de voir dix patients hospitalisés dans la même pièce. Cette situation entraîne bruit, allées et venues incessantes, pénurie de personnel et manque total d’intimité.
Face à cette surcharge, comment obtenir une date d’intervention raisonnable quand une opération s’impose ? Les opérations vitales sont effectuées immédiatement, mais les autres interventions peuvent entraîner de graves conséquences si elles ne sont pas faites rapidement.
L’importance du circuit privé
Pour subir un examen ou une intervention chirurgicale rapidement et par des spécialistes renommés, il faut passer par le circuit privé des hôpitaux. Les établissements comme HADASSA à Jérusalem, ASSOUTA à Tel Aviv, ou l’hôpital privé d’Hertzliya en sont des exemples.
Cependant, il est nécessaire d’avoir une assurance santé privée. Beaucoup pensent à tort que s’ils sont orientés par leur Koupat ‘Holim vers l’hôpital ASSOUTA, ils bénéficieront des prestations du service privé. Ce n’est pas le cas. Les délais restent ceux de la Koupat ‘Holim concernée, tant pour les consultations que pour les interventions. Il ne s’agit pas d’avoir accès au médecin de son choix, mais seulement à ceux conventionnés par la caisse maladie.
La plupart des spécialistes travaillent essentiellement en privé. Le nombre de rendez-vous qu’ils accordent aux assurés des Koupot est très limité comparé à leur planning privé, au grand dam du ministère de la Santé.
Les médicaments et traitements innovants
Que fait une personne qui a besoin d’un médicament vital non pris en charge par le Ministère de la Santé ? Par exemple, pour le diabète, des traitements novateurs, pris en charge par une assurance santé privée, sont disponibles en Israël. Ils sont bien moins contraignants que ceux proposés par les Koupot ‘Holim, faute de moyens.
Il ne se passe pas une semaine sans qu’une personne en rémission témoigne de l’importance de tels traitements dans leur guérison. Ces témoignages visent souvent à faire pression sur le ministre de la Santé pour inclure ces traitements dans le « panier des médicaments ».
Lorsqu’un problème de santé survient, il faut d’abord prier Hachem, mais aussi mettre tout en œuvre pour se protéger en contractant une assurance santé privée. Vous devez pouvoir compter sur un courtier en assurance qui saura défendre vos intérêts.
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