Les médecins témoignent
De plus en plus de médecins témoignent du chaos qui règne dans le milieu médical public et notamment dans les hôpitaux israéliens. Parmi eux, le Dr Aviva Elad, médecin généraliste et auteur du livre « Blouse blanche déployée » qui vient de sortir, partage son expérience des dysfonctionnements du système de santé public.
Dysfonctionnements du système de santé public
Le Dr Elad, ayant expérimenté ces dysfonctionnements en tant que patiente, explique que 30% des personnes qui arrivent aux urgences n’auraient jamais dû y venir. Elles auraient dû être soignées par le circuit classique des généralistes et spécialistes. Elle dénonce également la pression dont sont victimes les médecins, à qui l’on impose des rythmes infernaux. « Quatre minutes par patient, » dit-elle, « ce sont les directives émises par leur hiérarchie respective. Comment un médecin peut-il examiner son patient correctement dans ces conditions ? »
Le manque de temps consacré à chaque patient pousse les médecins à prescrire une batterie d’examens souvent inutiles, juste pour passer au plus vite au patient suivant. Cela crée des listes d’attente injustifiées auprès des spécialistes des Koupoth ‘Holim, ce qui devient critique pour ceux qui ont vraiment besoin de soins rapides.
Témoignage du Dr Ruthy Mamelouk-Charaf
Le Dr Ruthy Mamelouk-Charaf, médecin à l’hôpital Assaf Harofé, a aussi partagé son expérience. Des journalistes du quotidien « Yédioth Ha’jaronoth » l’ont suivie durant une garde de 26 heures d’affilée. Elle décrit la difficulté d’exercer son métier avec une occupation des lits à 130%, des malades attendant des heures sur des civières dans les couloirs, et un manque de moyens criant. Elle doit prendre des décisions cruciales malgré son épuisement.
L’importance de l’assurance santé privée
Face à ces conditions, 3,5 millions d’Israéliens, souvent ceux ayant vu leurs proches souffrir, souscrivent une assurance santé privée. Une telle police d’assurance permet de consulter un spécialiste sans attendre des semaines. Les compagnies d’assurances privées travaillent avec des médecins hautement qualifiés, garantissant une médecine de haut niveau.
En cas de besoin d’une opération, l’assuré n’attend pas des semaines dans le système public. Il bénéficie de soins rapides dans des établissements privés israéliens, réputés pour leur hygiène et leur équipement de pointe. L’assuré est opéré par le spécialiste de son choix, celui qui l’a suivi depuis le début. De plus, le circuit privé utilise des technologies de pointe, souvent inaccessibles dans le public.
Même les complémentaires des Koupath ‘Holim comme Mouchlam, Platinium, Chéli ou Zahav ne couvrent pas ces technologies sans une lourde participation financière. Elles ne permettent pas d’accéder à ces traitements avancés, contrairement aux assurances privées.
Il est essentiel de comprendre que l’objectif d’une assurance privée n’est pas de couvrir les frais d’optique ou dentaires, mais de fournir un filet de sécurité pour ce que le système public ne peut offrir. Cela inclut des délais décents pour les interventions chirurgicales, des soins par les élites médicales, et l’accès aux traitements les plus performants.
Face à des problèmes de santé, il est vital de se concentrer sur les thérapies et la guérison sans se perdre dans la bureaucratie. Ceux ayant été confrontés aux limites du système comprennent l’importance d’une assurance santé privée.
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